Seven Nation Academy – Promotion 2020

Qui sont les jeunes sur lesquels miser en 2020 ? Suivez-moi, je vous emmène faire un tour dans les formules de promotion.

Chaque année, une ou deux nouvelles têtes font leur apparition en F1. L’année dernière a été exceptionnelle à ce titre, puisque trois pilotes ont été promus dans l’élite, tous couvés par des grands teams : George Russel pour Mercedes, Alex Albon pour Red Bull et Lando Norris pour McLaren. Force est de constater que ces trois rookies ont tous convaincu, et seront de nouveau sur la grille en 2020. Et ce n’est pas le fruit du hasard. La sélection des jeunes pilotes commence très tôt, et les grosses équipes n’hésitent pas à investir massivement pour ne pas passer à côté des futurs champions. Renault couve 9 jeunes pilotes, Ferrari et Sauber en supportent 8, quand Red Bull finance la carrière de 7 probables futures stars.

J’ai alors moi-aussi eu l’envie de former mon programme de détection de jeunes pilotes. Je me suis alors fixé une limite de 6 pilotes masculin, plus une pilote féminine. Vous l’attendez tous, voici la liste des pilotes retenus dans la Seven Nation Academy pour 2020.

L’Academy 2020

Robert Shwartzman

Né en 1999, le pilote russe est le doyen de l’Academy, et fait aussi partie de la Ferrari Driver Academy. Il commence sa carrière en monoplace en F4 Italie en 2014. Il termine à la troisième place de la F4 Italie pour sa première saison complète, menant alors un double programme en F4 Allemagne. Deux saisons en Formule Renault 2.0 Europe et une troisième place à la clé lui ouvre les portes de la F3 Europe en 2018. Sa carrière prend alors véritablement son envol : Vainqueur des Toyota Racing Series durant l’hiver, il termine troisième de la F3 Europe pour sa première saison. Il est alors promu en FIA F3 (ancien GP3) qu’il remporte, là encore pour sa première saison.

En 2020, il portera les couleurs Prema en Formule 2. Gagner le championnat sera très compliqué. Les redoublants seront nombreux et leur expérience sera précieuse, et les rookies aux dents longues ne manqueront pas non plus. L’objectif sera alors de rester solide, et terminer meilleur rookie du championnat, avant une saison 2021 pour gagner, et peut-être accéder à la F1 en 2022.

Liam Lawson

Né en 2002, Liam Lawson est néo-zélandais, et fait partie du Red Bull Junior Team. Sa carrière débute en 2015 dans les championnats de jeunes pilotes néo-zélandais. Il remporte le championnat de Formule Ford néo-zélandais durant l’hiver 2016-2017 puis termine second de la F4 Australie en 2017. En 2018, il migre en Europe où il termine de nouveau second en F4 Allemagne, un des championnats de F4 les plus relevés au monde. Il entame sa saison 2019 par un titre de champion en Toyota Racing Series, puis termine deuxième de l’Euro Formula Open (en ratant 2 meetings sur 9), et participe à sa première campagne en FIA F3. Il termine ce championnat à la 11e place. Grand favori des Toyota Racing Series 2020, en février, il s’incline au championnat face à Igor Fraga.

En 2020, son objectif est clair : Remporter le championnat de FIA F3. Il faut absolument convaincre pour arriver sereinement en Formule 2 dans une équipe de pointe et garder toutes ses chances pour atteindre la Formule 1. De plus, le programme de jeunes pilotes de Red Bull est réputé intransigeant. La moindre contre-performance peut précipiter une fin de carrière.

Dennis Hauger

Né en 2003, le Norvégien Dennis Hauger fait lui aussi partie du Red Bull Junior Team. Il découvre la monoplace en 2018, dans le championnat de F4 anglaise, qu’il termine à la 4e place, avec 4 victoires. Comme la plupart des pilotes les plus prometteurs, il suit un double programme en 2019 : F4 Italie et F4 Allemagne. Il remporte la première et termine deuxième de la deuxième. Au milieu de tout ça, il trouve le temps de participer à un meeting d’Euroformula Open, où il termine dans le top 6 lors des deux courses.

En 2020, il fera équipe avec… Liam Lawson, chez Hitech en FIA F3. Il découvrira le championnat et la majorité des circuits. Ses objectifs seront plus donc plus modestes. Néanmoins, il fera partie d’une des plus grandes écuries du championnat. Il faudra donc se montrer solide et se classer parmi les meilleurs rookies pour continuer son chemin vers la F1.

Théo Pourchaire

Né en 2003, le pilote français est couvé par Sauber. Tout comme Dennis Hauger, il découvre la monoplace en 2018, saison lors de laquelle il remporte la F4 France Junior. En 2019, il confirme ses capacités à s’imposer en monoplace en remportant le championnat de F4 Allemagne, devant… Dennis Hauger justement.

Tout comme Dennis Hauger, Théo Pourchaire découvrira la FIA F3 lors de cette saison 2020. L’affrontement entre les deux pilotes sera très intéressant, tous les deux devant briguer le titre de rookie de l’année. Théo Pourchaire pourra pour cela compter sur l’expertise d’ART Grand Prix, une écurie bien installée dans les formules de promotion et qui sait accompagner les jeunes pilotes.

Hadrien David

Né en 2004, Hadrien David est le benjamin de l’Academy. Le pilote français fait d’ailleurs partie de la Renault Sport Academy. Il a effectué ses premiers pas en monoplace il y a un an seulement en F4 France. Et il a impressionné en s’imposant 7 fois en 20 courses et en raflant le titre. Parallèlement à cet engagement en France, il participe à 8 courses du championnat d’Asie du Sud Est de F4 et en remporte 6.

Contrairement à Dennis Hauger et Théo Pourchaire, Hadrien David ne fera pas directement le grand saut de la F4 à la FIA F3, ce qui aurait pu s’avérer extrêmement périlleux pour un pilote qui n’a qu’une saison d’expérience en monoplace. Il évoluera néanmoins dans le très compétitif championnat de Formule Renault Eurocup, où il pourra notamment découvrir les circuits de Monza, Silverstone, Monaco, le Castellet, Zandvoort, Barcelone, Abu Dhabi ou encore le Hungaroring. Cette expérience sera précieuse lors d’un passage en FIA F3, si tout se passe bien en 2020, bien entendu.

Franco Colapinto

Né en 2003, l’Argentin est le seul à ne faire pour l’instant partie d’aucun programme de jeunes pilotes, mais un certain Fernando Alonso serait son ange gardien. Comme Hadrien David, il a fait ses premiers pas en monoplace l’année dernière, en F4 Espagne. Il s’est d’ailleurs imposé au championnat en remportant 11 courses sur 21. Début 2020, il est venu se mesurer aux plus grands espoirs de sa génération lors des Toyota Racing Series. Meilleur rookie et 3e du championnat, il s’est classé devant des pilotes comme Yuki Tsunoda, pilotant en F2 en 2020 et soutenu par Red Bull et Honda, ou encore Caio Collet, soutenu par Renault.

Pour l’instant, son programme 2020 n’est pas connu, mais l’idéal serait pour lui de rejoindre un programme de jeunes pilotes, il en a le talent. Dès lors, des portes s’ouvriraient. La suite logique serait un programme F4 Allemagne et/ou Italie pour confirmer tous ces bons résultats, voire de passer à l’échelon supérieur et découvrir les grands circuits européens en Formule Renault Eurocup.

Jamie Chadwick

Née en 1998, la Britannique est plus âgée que ses compères masculins de l’Academy. Son parcours a été assez chaotique, mais elle a pu signer de bons résultats. Certes, son palmarès n’est pas aussi impressionnant que celui des autres pilotes présentés ici. Mais si l’on veut promouvoir le sport auto féminin, il est indispensable d’aider les jeunes filles pilotes à se faire une place parmi les garçons. Jamie Chadwick ne sera probablement jamais pilote en F1, mais elle peut montrer l’exemple à toute une génération de jeunes filles. Car pour l’instant, elle est la seule femme à pouvoir faire jeu égal avec les hommes en monoplace.

Jamie Chadwick a commencé sa carrière « chez les grands » au Royaume Uni, participant deux saisons d’affilée au Ginetta Junior Championship en 2013 et 2014. Elle remporte le championnat britannique de GT4 en 2015, avant de rempiler en 2016, pour une saison décevante, avec un seul podium comme meilleur résultat. Elle découvre la monoplace en F3 britannique en 2017 et 2018, avec notamment une victoire. Elle s’impose alors en MRF Challenge durant l’hiver 2018/2019. En 2019, elle remporte la saison inaugurale de W-Series, championnat censé promouvoir les femmes en sport auto. Néanmoins, le prix remis à la gagnante ne lui permet pas de s’offrir un volant compétitif en FIA F3. Durant l’hiver 2019/2020, elle participe au championnat de F3 Asia. Si elle peine à trouver le bon rythme en début de championnat, elle signe 5 podiums sur les 6 dernières courses et se classe quatrième au classement général, entre Nikita Mazepin et Pietro Fittipaldi. Les portes de la FIA F3 ne pouvant s’ouvrir dans de bonnes conditions, on la retrouvera de nouveau en W-Series en 2020. Et elle n’aura pas d’autre choix que de dominer ses adversaires pour garder une chance de continuer le chemin vers la F1.

 

On les suivra de près

Le nombre de places dans la Seven Nation Academy étant restreint, des choix ont fatalement dû être faits. Certains pilotes très prometteurs ont donc dû être écartés, même s’ils ont toutes leurs chances de se retrouver un jour au plus haut niveau.

En premier lieu, le néo-zélandais Marcus Armstrong a montré de très bonnes choses, mais a toujours été battu par Robert Shwartzman : En Toyota Racing Series 2018, en championnat d’Europe de F3 2018, ainsi qu’en FIA F3 en 2019. Néanmoins le pilote russe est plus âgé et a plus d’expérience, et c’est une bonne raison de croire en les chances de Marcus Armstrong pour l’avenir. En 2020, ces deux là seront de nouveau opposés, mais dans un championnat de Formule 2 qu’ils découvriront.

En formule 2 justement, nous retrouverons deux autres rookies extrêmement rapides. Le danois Christian Lundgaard sera à surveiller de près, après ses titres honorifiques de meilleur rookie en Formule Renault Eurocup 2018 et en FIA F3 2019. Le britannique Dan Ticktum était considéré par beaucoup comme le futur Max Verstappen. Il a en effet démontré une pointe de vitesse impressionnante dans les catégories inférieures, se battant avec Lando Norris dans les championnats britanniques. Cependant, un caractère pour le moins instable lui a valu un an de suspension. Depuis son retour, malgré une victoire à Macau et une deuxième place en F3 Europe, sa carrière s’est un peu essoufflée. Il a finalement perdu le soutien de Red Bull en 2019. Au sein de l’équipe DAMS, il aura en 2020 une occasion de prouver qu’il mérite sa place en F1. Mais il faudra être très fort mentalement, pour être le meilleur en piste, rapide et fiable, et surtout prouver qu’il mérite la confiance d’un directeur d’écurie.

Toujours en F2, on surveillera la deuxième saison de Guanyou Zhou. Le pilote chinois a rapidement impressionné en terminant deuxième de la F4 italienne pour sa première saison en monoplace, en 2015. Depuis, les choses se sont compliquées, et il n’a pour ainsi dire obtenu aucun résultat convaincant depuis. Il a même perdu le soutien de Ferrari, avant de trouver refuge chez Renault. Mais en 2019, pour sa première saison en F2, nous avons enfin revu la bonne pointe de vitesse du pilote chinois, avec un titre honorifique de meilleur débutant à la clé. En 2020, il faudra absolument confirmer et viser régulièrement des victoires.

Descendons d’un échelon avec la FIA F3 maintenant. Le britannique Max Fewtrell est né en 1999 fera déjà partie des doyens du plateau. Malgré cela, son parcours est très intéressant et prometteur. Il remporte la F4 britannique pour sa première saison en monoplace en 2016, puis la Formule Renault Eurocup en 2018 lors de sa deuxième saison. Il conclut sa saison 2019 à une belle dixième place en FIA F3, en tant que rookie. Son objectif pour la saison 2020 est très clair : Remporter ce championnat. Mais il aura fort à faire contre notamment Liam Lawson et Dennis Hauger qui seront ses équipiers, mais aussi contre Jack Doohan. Né en 2003, Jack Doohan a encore du temps pour perfectionner sa technique. Etant le fils de la légende du MotoGP Mick Doohan, et soutenu par Red Bull, il a toutes les cartes en main pour atteindre un jour la F1. Et même s’il ne compte que deux saisons en monoplace, il a déjà participé à 99 courses ! Face aux meilleurs jeunes pilotes mondiaux, il lui faudra tout de même être très solide en 2020.

Enfin, nous garderons un œil attentif sur Caio Collet. Le brésilen, né en 2002, a remporté la F4 France en 2018, pour sa première saison en monoplace. Après une bonne première année en Formule Renault Eurocup, qui l’a vu signer 6 podiums, il rempilera cette année avec un objectif : Le titre. Avec son coup de volant et le soutien de Renault, nul doute qu’il en est capable, pour éventuellement rejoindre la FIA F3 sereinement en 2021.

 

On les suivra de loin

Les femmes ne sont pas nombreuses en sport automobile, commençons par elles. Sophia Floersh n’a pas souhaité participer aux W-Series en 2019. Sa saison en Formula Regional European a malgré tout été solide, probablement la meilleure de sa carrière, avec une septième place finale. Elle aura la chance de piloter en FIA F3 en 2020, ainsi qu’en ELMS, en LMP2 au sein d’un équipage 100% féminin. L’équipage fait d’ailleurs partie des engagés aux 24H du Mans. Alice Powell a terminé à une intéressante troisième place en W-Series en 2019, malgré deux abandons malheureux. Son programme 2020 est encore inconnu, mais souhaitons lui de trouver un bon baquet. Leur cadette Juju Noda sera à suivre aussi. La fille de l’ancien pilote de F1 Hideki Noda a impressionné très jeune en battant le record du circuit de Tsukuba. Néanmoins, cette performance a été accomplie dans un cadre qui devait lui être très familier. En 2020, âgée d’à peine 14 ans, on la retrouvera en F4 Danemark. Espérons que son entourage saura l’isoler de la pression des médias qui attendent beaucoup d’elle.

Restons au Japon ! Yuki Tsunoda a remporté la F4 Japon en 2018 et a semblé très à l’aise en FIA F3 l’année dernière, en s’offrant notamment une victoire. Soutenu par Red Bull, il fera en 2020 le grand saut vers la F2. Espérons qu’il ne brûle pas les étapes, car son ascension a été météorique. Son compatriote Marino Sato fera lui aussi partie du plateau de F2 en 2020, après avoir remporté l’EuroFormula Open en 2019. Opposé à d’excellents pilotes, il devra hausser son niveau de jeu pour garder une chance d’atteindre la F1. L’estonien Juri Vips découvrira le Japon et la Super Formula. Couvé par Red Bull, deuxième du dernier GP de Macau, il a pourtant peiné à convaincre. Il n’aura pas d’autre choix que de se battre pour le titre s’il veut continuer sa carrière avec Red Bull. Le Franco-argentin Sasha Fenestraz découvrira lui aussi la Super Formula. Après avoir remporté la Formule Renault Eurocup en 2017 et la F3 Japonaise en 2019, ses rêves de F1 semblent pourtant s’évanouir. Il reste malgré tout un très bon pilote qui a devant lui une belle carrière à venir.

Jack Doohan n’est pas le seul « fils de » à tenter d’atteindre la F1. Enzo Fittipaldi, petit-fils du champion du monde Emerson Fittipaldi fera ses classes en F2, après avoir remporté la F4 italienne en 2018 et terminé deuxième de Formula Regional European en 2019. Il semble rapide, mais il faudra convaincre dans un championnat au niveau très relevé. Il sera opposé à son compatriote Pedro Piquet, fils du champion du monde Nelson Piquet. Cinquième de FIA F3 pour sa deuxième saison dans ce championnat (en comptant le défunt GP3), il semble limité pour atteindre la F1. Enfin, Mick et David Schumacher, respectivement fils de Michael et de Ralf Schumacher seront à suivre. Les deux cousins sont à des stades différents de leurs carrière. Mick effectuera sa deuxième saison en F2, après une première saison décevante. Cependant, cela semble être son mode de fonctionnement : Une saison pour apprendre puis une saison pour gagner. J’ai pourtant du mal à l’imaginer se battre pour le titre F2 en 2020. David, quant à lui, découvrira le haut niveau en monoplace en FIA F3, après des débuts poussifs en monoplace. C’est le moment ou jamais d’avoir le déclic. Enfin, Matteo Nannini, neveu d’Alessandro Nannini, auteur de 9 podiums dont une victoire en F1 entre 1988 et 1990, sort d’une bonne première saison en monoplace avec un titre à la clé en F4 UAE. Il fera ses débuts en FIA F3, âgé de 16 ans seulement, et son seul objectif sera d’apprendre et de progresser.

Victor Martins a décroché la deuxième place en F4 France et en Formule Renault Eurocup, à chaque fois pour sa deuxième saison. S’il n’est pas flamboyant, il reste malgré tout un pilote solide. L’étape suivante aurait logiquement dû être la FIA F3 en 2020 mais il n’en sera rien. Le plateau est désormais connu et il n’en fera pas partie. Oscar Piastri s’est classé devant Martins et a donc remporté la Formule Renault Eurocup 2019, et pourra débuter en FIA F3. Là encore, l’objectif pour lui sera d’apprendre. Igor Fraga aura, lui, sa chance en FIA F3. Après avoir remporté les Toyota Racing Series cet hiver, et terminé deuxième de Formula European Championship l’année dernière, il sera assurément un pilote à suivre dans le futur.

Après une victoire à Macau et une première saison correcte en FIA F3, Richard Verschoor a encore une chance non négligeable de poursuivre son chemin vers la F1 mais la concurrence sera rude pour sa seconde saison en FIA F3. Jehan Daruvala a connu une très bonne saison 2019 en FIA F3, en terminant troisième du classement général. Même s’il participera cette année au championnat de F2, ses chances d’arriver en F1 semblent bien minces, surtout depuis la disparition de l’écurie Force India qui le supportait. Enfin, Colton Herta est un jeune pilote extrêmement prometteur. A à peine 19 ans, il est devenu un des pilotes stars de l’IndyCar, signant deux victoires en 2019. Même si on adorerait le voir se battre contre les meilleurs pilotes européens, il semble se plaire en IndyCar, et ne voudra sans doute pas tenter l’aventure F1.

 


Bien sûr, tous les pilotes de cette liste ne piloteront pas en Formule 1. Les cas de pilotes exceptionnels en formules de promotion finissant par s’effondrer avant même d’atteindre la F1 sont nombreux. L’idée était ici de faire un tour d’horizon des jeunes pilotes prometteurs dans les différentes formules de promotion. J’espère malgré tout que les pilotes de l’Academy iront le plus loin possible ! Et ça, seul l’avenir nous le dira, alors rendez-vous en fin de saison pour un premier bilan, et en début de saison prochaine pour savoir quels seront les lauréats 2021 !

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